La France a déployé 2,4 GW de capacités solaires en 2022

Durant le 4ème trimestre 2022, les nouveaux raccordements ont atteint […]

Durant le 4ème trimestre 2022, les nouveaux raccordements ont atteint 743 MW sur un total de 2,4 GW installés en 2022. Une augmentation de +29,9 % par rapport au 3ème trimestre, tirée principalement par les segments des grandes installations et le PV résidentiel. Cependant, le résultat est en deçà de 2021, année record avec 2,57 GW.

L’Observatoire de l’énergie solaire photovoltaïque a publié son rapport consacré aux capacités nouvellement installées au 4ème trimestre 2022. Il ressort que sur la période, 743 MW ont été raccordés sur le territoire national, principalement sur le segment des grandes installations (> 1 MW), soit une augmentation significative par rapport au trimestre précédent (572 MW au 3ème trimestre, soit une augmentation de +29,9%). Cependant, ce résultat reste inférieur à celui de l’année 2021, qui avait établi un record à 2,57 GW. Le secteur de l’autoconsommation a également connu une performance inédite avec plus de 31 000 installations raccordées.

Par rapport au 3ème trimestre, ce 4ème trimestre est marqué :

La part d’électricité photovoltaïque dans la consommation brute d’électricité en France atteint 2,34% au 4ème trimestre 2022. « Le rythme de déploiement de l’énergie solaire doit s’accélérer pour répondre aux crises énergétiques et climatiques actuelles », indique le président de France Territoire Solaire, Antoine Huard. Dans un contexte de prix de marché de l’électricité élevé, on constate un effet positif sur les charges publiques et sur tous les segments. Le tarif de l’électricité produite étant inférieur au marché, ces installations génèrent des économies de charges publiques.

La file d’attente sur le réseau de distribution a augmenté modérément par rapport au trimestre précédent, atteignant un stock de plus de 14 GW à la fin du quatrième trimestre 2022. « Aux facteurs usuels qui entravent l’accélération, tels que les durées d’obtention des autorisations ou les délais de raccordement, viennent sans doute s’ajouter cette année des facteurs plus conjoncturels tels que la hausse des taux d’intérêt et l’inflation sur le prix des équipements. Pourtant, plus que jamais, le rythme de déploiement doit s’accroître afin que l’énergie solaire puisse jouer son rôle d’amortisseur face à la conjugaison des crises énergétiques et climatiques que nous traversons », conclut Antoine Huard.

Publié sur pv-magazine.fr

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