3 raisons de ne pas négliger l’intelligence émotionnelle dans vos recrutements

L’importance de l’intelligence émotionnelle se fait de plus en plus […]

L’importance de l’intelligence émotionnelle se fait de plus en plus grande dans le domaine du recrutement, c’est particulièrement le cas pour les métiers du commerce et du management. En effet, ces métiers demandent généralement un bon contrôle et une bonne compréhension des émotions. Cette forme d’intelligence va permettre aux recruteurs de départager deux candidats aux profils similaires, et leur évite d’embaucher un salarié qui manquerait d’empathie ou de capacités de communication. Retrouvez le top 3 des raisons de ne pas négliger l’intelligence émotionnelle dans vos recrutements.

Développé dans les années 1990 par les docteurs John Mayer et Peter Salovey, le quotient émotionnel permet de mesurer la capacité d’un individu à comprendre, analyser et réguler ses émotions, et celles des autres. Il vient compléter le quotient intellectuel, qui lui mesure l’intelligence et la logique.

Les caractéristiques de l’intelligence émotionnelle

Découvrez les raisons de ne pas négliger l’intelligence émotionnelle dans vos recrutements

  1. Détecter des potentiels

À l’heure où la captation de talents s’avère de plus en plus compliquée en raison de la pénurie de certains profils et d’une concurrence parfois très forte entre employeurs, la prise en considération de l’intelligence émotionnelle des candidats à l’embauche est essentielle.

Alors que l’intelligence rationnelle permet d’acquérir des diplômes et des compétences, l’intelligence émotionnelle permet d’évoluer plus facilement dans son travail. Le contrôle de ses émotions aide à faire des choix décisifs et à saisir des opportunités de façon plus objective.

Être intelligent émotionnellement, c’est être une personne douée d’adaptabilité, une qualité très prisée des entreprises, et particulièrement pour les postes de manager.

Un manager à l’intelligence émotionnelle élevée a la capacité de revoir ses positions, de changer d’avis quand une idée meilleure lui est présentée.

Fort de sa confiance en sa vision et ses idées, en sa propre capacité de jugement, il reste à l’écoute, n’est jamais fermé aux idées nouvelles, aux points de vue différents, afin de toujours pouvoir évoluer, quitte à modifier le chemin qui lui permettra d’atteindre ses objectifs, pour s’enrichir, réfléchir, afin de mieux décider et agir.

  1. S’assurer d’un recrutement réussi

Aujourd’hui, le monde du recrutement s’intéresse principalement aux compétences du candidat et non pas à ses émotions. Cette tendance est en train d’évoluer et les recruteurs sont de plus en plus nombreux à s’attacher au rôle joué par les émotions lors d’un recrutement.

Autant sur le plan personnel que relationnel, cela permet d’évaluer les aptitudes d’un candidat à occuper un poste de responsabilité, pour lequel il serait amené à gérer des salariés.

Cela évite aussi d’embaucher un salarié qui manquerait d’empathie ou de capacités de communication.

  1. Départager des candidats aux profils similaires

Le quotient émotionnel permet, pour un recruteur, d’analyser au-delà de l’intelligence et des compétences du candidat, sa maitrise des émotions. Le recruteur va pouvoir l’évaluer sur sa gestion des émotions mais aussi sur sa force de captation de celles des autres.

Ce dispositif permet une pré-sélection des candidats lors de l’embauche et aide le recruteur à les départager, notamment face à des individus présentant des compétences similaires.

En conclusion, l’intelligence émotionnelle n’apparaît donc plus comme une simple tendance mais comme une donnée de plus au service de l’entreprise et notamment pour le recrutement de futurs collaborateurs. L’intelligence émotionnelle met en valeur le savoir-être par rapport au savoir-faire dans des entreprises où le relationnel, la sociabilité et l’empathie prennent une place grandissante. A vous en tant que recruteurs de savoir identifier ces potentiels !

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